jeudi 20 septembre 2012

Adèle Mine, ou l'infime gravité dans un océan irisé et facétieux

Etres, dessin collage sur papier (34 x 24 cm), 2010
Coll. privée. 

 

Adèle Mine


ou l'infime gravité dans un océan irisé et facétieux

C'est l'histoire d'une lente maturation; D'une passion des lettres depuis sa prime enfance au « sophisticated onirism » de 2011, Adèle Mine a laissé passer tant d'années. Elle ne veut plus renoncer, comme à 15 ans (parce que ses dessins étaient jugés « un peu enfantins »), ni ouvrir une parenthèse lorsqu'elle partage sa poésie avec les enfants. Et puis une rencontre salvatrice à ArtNim 2010 avec le peintre Jeantimir, aux côtés duquel elle expose sur le même Salon l'année suivante.



Vitale sa libération créatrice; Fulgurante sa production. Car depuis à peine deux ans, Adèle Mine dessine, colle, peint à foison, et se révèle être une artiste prometteuse et déjà complète.

A première vue la variété colorée de ses oeuvres est saisissante. Comme un mezzé sucré, vous pourrez stimuler vos yeux gourmands. Mais si la diversification est renversante (formats ou techniques), l'extrême constance de ses regards, au soupçon de gravité, vous touchera au plus haut point.

Enchevêtrements polymorphiques au trait gracieux ou espiègleries expressives aux tons saturés. Tout chez Adèle Mine est extraordinairement lumineux.

Benoît Courcelles (revu en septembre 2012 d'après l'annonce-presse d'ArtNim 2011).

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