Etres, dessin collage sur papier (34 x 24 cm), 2010 Coll. privée. |
Adèle Mine
ou l'infime gravité dans un océan irisé et facétieux
C'est
l'histoire d'une lente maturation; D'une passion des lettres depuis
sa prime enfance au « sophisticated onirism » de 2011,
Adèle Mine a laissé passer tant d'années. Elle ne veut plus
renoncer, comme à 15 ans (parce que ses dessins étaient jugés « un
peu enfantins »), ni ouvrir une parenthèse lorsqu'elle partage
sa poésie avec les enfants. Et puis une rencontre salvatrice à
ArtNim 2010 avec le peintre Jeantimir, aux côtés duquel elle expose
sur le même Salon l'année suivante.
Vitale sa libération créatrice; Fulgurante sa production. Car depuis à peine deux ans, Adèle Mine dessine, colle, peint à foison, et se révèle être une artiste prometteuse et déjà complète.
A
première vue la variété colorée de ses oeuvres est saisissante.
Comme un mezzé sucré, vous pourrez stimuler vos yeux gourmands.
Mais si la diversification est renversante (formats ou techniques),
l'extrême constance de ses regards, au soupçon de gravité, vous
touchera au plus haut point.
Enchevêtrements
polymorphiques au trait gracieux ou espiègleries expressives aux
tons saturés. Tout chez Adèle Mine est extraordinairement lumineux.
Benoît Courcelles (revu en septembre 2012 d'après l'annonce-presse d'ArtNim 2011).
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